samedi 20 juin 2009

Jour 11 : le golf II

10 h 30. Le ciel est gris. Il tombe de fines, très fines gouttelettes. Fait étrange, la météo indique un ciel dégagé pour la journée, à compter de 10 h… Nizar, empreint de son positivisme habituel, choisit de ne pas utiliser notre journée de contingence. « Le temps de se rendre et il va faire un beau soleil, tu vas voir. » J’enfile ma casquette, attrape mon sac de golf et nous voilà partis pour notre séance d'entraînement des muscles cachés hebdomadaire. Le ciel s’est dégagé au 9e trou. Sur neuf. Mais bon, quand il pleut en Californie, c’est un peu comme une fine bruine à peine perceptible. Alors qu’eux seraient prêts à tout annuler en raison du mauvais temps, on a plutôt l’impression que quelqu’un a craché et qu’on a reçu un ou deux postillons transportés par le vent.

Bilan de la journée : j'ai réussi à frapper le petit monsieur dans sa cage qui ramasse les balles et je me suis améliorée d’un coup. C’est mieux que rien. Je maîtrise toujours aussi bien la superbe position, j’ai amélioré grandement mes drives, mais j’ai putté comme une débutante. Ce que je suis en fait. Alors je pourrais dire que ça va... si je n'avais fait la connaissance de mon nouvel ennemi : le trou #4. Lui et sa maudite haie qui longe le terrain! Je hais les haies. Mais je ne trouve pas de roches, alors je la lapide avec mes balles. Au final, c’est moi qui en souffre avec une carte de points désastreuse et pire : la haie a kidnappé une de mes belles balles roses. Salope.

J’ai grogné, mais ça n’a pas duré; mon estomac a pris la relève. Direction The Counter, un concept resto-bar fort sympathique où l’on crée son propre burger. Une chose à dire : mmmm. http://www.thecounterburger.com/

En chemin, on croise un gars sur un coin de rue qui s’adonne à toutes sortes d’acrobaties en faisant virevolter une affiche en forme de planche de surf. C’est l'une de leurs techniques publicitaires pour attirer l’attention. Laissez-moi vous dire que ça marche. Les gens s’arrêtent pour s’essayer, aussi médiocres soient-ils. On est loin de l’homme-sandwich.

On commande pour emporter et on s’installe dans le salon de Nima, notre compagnon de golf, pour dévorer notre irrésistible burger entre deux bouchées de Slumdog Millionaire. Après le trou #4 : l'hôte de Who wants to be a millionaire. Un autre que j'aurais lapidé volontiers.

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Objectif du jour : Améliorer mon score.

Fait saillant : À moins d’avoir une tronçonneuse sous la main, ne pas s’en prendre à une haie.

Pensée du jour : « f**ck**g bushes »

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